La lente heure de mes airs rances
Mitigée entre le "je me fends la poire" ou l' "angoisse tyrannique". Je me demande si je dois rire de moi, un rire franc bien gras qui me redonnerait la pêche, ou bien alors si je dois me montrer du doigt en m'insultant de pauvre courge. J'oscille sans cesse, pourtant j'ai jamais su faire jouer un yoyo. Je suis sur la tangente. Je tire un peu trop sur la corde. J'voudrais un petit pois dans la tête et des oeillères autour des yeux ainsi que des boules quiès dans les oreilles. Me retirer au fin fond de la cambrousse, jouer à Tarzan & Jane sur un pont branlant tout en déclamant "Putain de dieu que c'est bon". Je divague sur des questions épuisantes auxquelles les concernés ne répondent qu'à moitié, ce qui n'a pas pour but de me rassurer.
Je vais donc aller voir ailleurs si j'y suis. Me tater du terrain. M'aérer les bronches. Ca pue le confiné ici, le renfermé. L'humidité.
(avant dernier post)