28 mars 2006
Cerise Les lèvres au goût cerise ne
Cerise
Les lèvres au goût cerise ne s’évanouissent plus
Elles ressurgissent alors qu’il avait plu
Sur notre jardin de verdure futile
Et la pluie rutile
Flamboyante d’insolence
Et puis l’heure qui se balance
Au grès de ton rouge fiévreux
Que je bois comme un calice
C’est le rêve des anciens amoureux
Qui se délient en délice
La cerise se fond peu à peu au fond des gorges
Elle se cueille parmi les cheveux d’orge
Les miens que tu emmêles
Dans des doigts de miel
Que l’on goûte au compte gouttes
Au diable mes doutes
A l’aube notre jardin pluvieux
Et l’horloge s’égrène
En un temps trop vieux
Nous sommes l’ébène
AnnaX.Elle
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